Quelques jours après l’incendie, un rendez-vous crucial nous attendait : la visite de l’expert mandaté par l’assureur. Un mélange d’appréhension et d’espoir nous envahissait. Cette étape, tant redoutée mais indispensable, allait enfin avoir lieu.

L’arrivée des experts sur les lieux.

Le jour du rendez-vous, nous retournons sur place. En arrivant, nous les voyons déjà là. L’assureur et l’expert discutent, probablement à propos des dégâts visibles depuis l’extérieur. Nous nous présentons rapidement, sans trop savoir comment nous positionner face à ces personnes qui ont entre leurs mains une partie de notre avenir.

La visite commence à l’extérieur. Nous suivons leurs pas, comme des spectateurs silencieux, un peu perdus. Une seule question tourne en boucle dans nos esprits : « Qu’est-ce qui a causé l’incendie ? »

La fameuse question : qu’es-ce qui a déclenché le feu ?

L’expert observe minutieusement chaque recoin. Il prend des photos sous tous les angles, inspecte les murs noircis et les parties effondrées. L’assureur le suit de près, tout aussi attentif. Nous, nous les suivons comme des zombies, incapables d’intervenir.

Puis, la question redoutée arrive enfin : « Savez-vous ce qui a déclenché l’incendie ? »
Nous ne savons pas quoi répondre. Ce n’est pas un sujet auquel on s’attend ou qu’on maîtrise.

L’expert enchaîne : « La police est-elle intervenue ? Avez-vous fait une déposition ? »
Nous acquiesçons. Oui, la police est venue, et oui, nous avons déposé une déclaration. Il examine encore quelques détails avant de nous dire que la cause de l’incendie restera indéterminée. Une réponse frustrante, mais qui, semble-t-il, est courante dans ce type de sinistre.

L’entrée dans la maison : un choc renouvelé.

Nous passons ensuite à l’intérieur. Le spectacle est encore plus impressionnant. Les décombres, l’odeur, les meubles calcinés… Tout est là pour nous rappeler l’ampleur de la catastrophe.

L’expert et l’assureur discutent des prochaines étapes. Ils mentionnent une décontamination de la maison, une procédure essentielle avant de pouvoir envisager la reconstruction. Ils nous expliquent en quoi cela consiste. Mais tout cela reste flou pour nous. (Nous y reviendrons dans un prochain article.)

Les premières démarches pour la reconstruction.

La visite touche à sa fin. Avant de partir, l’assureur nous demande les plans de la maison. Heureusement, nous les avons conservés dans un format numérique et pourrons les transmettre rapidement.

Ils nous annoncent également une bonne nouvelle : les travaux de reconstruction devraient commencer bientôt. Dès la semaine prochaine, un chef de chantier et des artisans viendront prendre les cotes et évaluer précisément ce qui doit être fait. Ils estiment les travaux à environ un an.

Enfin, l’assureur nous informe que nous bénéficierons d’une indemnité pour nous permettre de trouver un logement temporaire. Une aide précieuse, mais un nouveau défi pour nous : trouver un hébergement près des écoles des enfants, qui soit meublé, car nous avons tout perdu.

La recherche d’un nouveau logement : une nouvelle épreuve.

Dès la fin du rendez-vous, nous nous lançons dans nos recherches. Trouver un logement adapté est une priorité. Nous devons penser aux trajets scolaires, à nos besoins quotidiens, mais aussi à un certain confort minimal. La tâche est loin d’être simple.

Ce premier rendez-vous avec l’assureur et l’expert marque le début concret des démarches vers la reconstruction. Mais il laisse aussi un goût amer : le doute, les incertitudes, et cette question sans réponse sur l’origine de l’incendie.

Conclusion : une étape clé pour avancer.

La visite de l’expert après un incendie est une étape essentielle. Elle permet de poser les premières bases de la reconstruction, mais elle est aussi remplie d’inconnues. Nous avons découvert les premières étapes, comme la décontamination et les plans pour la maison.

Malgré le choc émotionnel de cette journée, elle nous a offert une lueur d’espoir : l’assurance que les travaux allaient commencer et que nous ne serions pas seuls dans ce processus.